Sept astuces pour mieux gérer ses dons
— Malcolm Burrows, chef, Services-conseils en philanthropie, Gestion de patrimoine Scotia
Tout donateur sérieux et engagé veille d’abord à ce que ses dons annuels soutiennent des organismes dont les valeurs et les priorités s’alignent sur les siennes.
Plus de 80 % des Canadiens affirment faire des dons à des organismes de bienfaisance chaque année1. Mais leurs gestes sont-ils portés par un élan gratifiant? Les donateurs répondent-ils systématiquement présents lorsqu’on sollicite leur générosité, pour un don ou une promesse de don, ou dans le cadre d’un événement-bénéfice? Ou auraient-ils avantage à prendre le temps de se renseigner avant d’effectuer un don?
Tout donateur sérieux et engagé veille d’abord à ce que ses dons annuels soutiennent des organismes dont les valeurs et les priorités s’alignent sur les siennes. Voici sept moyens qui pourraient vous aider à choisir encore plus judicieusement les œuvres qui vous tiennent à cœur.
1. Déterminez vous-même les organismes que vous souhaitez soutenir.
Vos dons devraient aller à des organismes de bienfaisance qui incarnent vos valeurs personnelles. Bien avant le 31 décembre, date limite pour effectuer des dons en prévision de votre déclaration de revenus pour l’année en cours, prenez le temps de réfléchir aux causes qui vous tiennent à cœur. Lesquelles ont touché votre vie et celle des membres de votre famille? Quel enjeu sociétal ou mondial vous préoccupe? Comment aimeriez-vous redonner au monde qui vous entoure? Trouvez deux organismes de bienfaisance enregistrés au Canada pour chacune des causes qui vous sont chères, soit en effectuant des recherches en ligne par mots-clés ou en consultant le site de l’Agence du revenu du Canada (ou d’autres sources pertinentes, comme celles de Charity Intelligence et Canada Helps.org.)
2. Creusez le sujet pour trouver les organismes cohérents avec vos motifs.
À la suite de votre recherche, sélectionnez les organismes de bienfaisance qui vous plaisent le plus. Établissez le montant du don que vous êtes prêt à effectuer en évaluant si vous êtes en mesure d’en donner plus qu’auparavant. S’il vous faut plus de renseignements avant de vous engager, communiquez avec les organismes qui vous intéressent et posez-leur vos questions : la majorité d’entre eux se réjouissent de pouvoir présenter leurs initiatives à de potentiels nouveaux donateurs.
3. Haussez vos dons chaque année.
Les gens se demandent souvent combien ils devraient donner chaque année? La part du revenu à consacrer aux dons varie d’un donateur à l’autre. Tenez compte de votre situation personnelle. Déterminez le pourcentage du revenu de votre ménage ou de votre famille que vous avez versé en don l’année précédente. Seriez-vous en mesure de le majorer de 50 % ou même de doubler ce montant? Accordez la part la plus importante de vos dons aux organismes auxquels vous faites pleinement confiance et qui soutiennent les causes qui vous tiennent réellement à cœur.
Don de bienfaisance : les stratégies fiscalement avantageuses
— Trust Scotia,MD La Société de fiducie Banque de Nouvelle Écosse
Stratégies fiscalement avantageuses pour que vous ou votre succession profitiez d’économies d’impôt, et l’organisme, du don de bienfaisance.
Les dons de bienfaisance sont le reflet de vos valeurs et le témoin de votre engagement à participer au mieux-être de votre communauté. Pour encourager ce type de dons, le gouvernement du Canada offre divers moyens d’économiser de l’impôt (pour vous ou votre succession), ce qui vous laisse plus à donner aux causes qui vous tiennent à cœur.
Type de dons de bienfaisance
Il y a beaucoup de façons de donner à un organisme de bienfaisance, compte tenu de vos objectifs et de votre situation. On peut les diviser en deux grandes catégories : dons ordinaires et dons exceptionnels.
Dans la majorité des cas, on fait des dons ordinaires sporadiques, en réponse à des besoins particuliers, ou sur une base annuelle. Ce sont des dons de routine provenant des revenus. Ils sont souvent faits à la suite de la sollicitation d’organismes de bienfaisance ou à la fin de l’année, quand on clôt les affaires financières et qu’on a les dons à l’esprit. On verse habituellement ces dons en ligne, en argent, par chèque ou par carte de crédit.
Les dons exceptionnels sont plus rares et d’une somme plus importante. Ils proviennent généralement des actifs, de l’épargne-retraite ou de la succession, et se font souvent à des moments charnières : départ à la retraite ou vente de biens importants ou d’une entreprise. On les fait après mûre réflexion, et ils sont plus avantageux quand ils s’inscrivent dans le cadre de la planification de patrimoine et successorale.
Les avantages des dons en nature de titres de sociétés ouvertes par les sociétés de portefeuille
— Malcolm Burrows, Services-conseils en philanthropie, Gestion de patrimoine Scotia
De nombreux investisseurs dont le portefeuille comporte des titres de sociétés ouvertes qui se sont appréciés choisissent de plus en plus de faire des dons de bienfaisance « en nature » plutôt que de donner de l’argent. Il s’agit d’un moyen simple et fiscalement avantageux de faire des dons, qui leur permet d’éviter de réaliser d’importants gains en capital et de profiter d’autres avantages fiscaux.
Le donateur peut être un particulier ou une société, habituellement une société de portefeuille de placements qui est une société privée sous contrôle canadien. Une fois le don en nature effectué, l’organisme de bienfaisance produit un reçu aux fins de l’impôt correspondant à la juste valeur marchande des titres.
Comme nous l’avons mentionné, un don en nature de titres de sociétés ouvertes qui se sont appréciés peut procurer des avantages fiscaux aux sociétés de portefeuille, notamment :
Inclure la philanthropie dans votre plan de gestion de patrimoine globale
— Gestion de patrimoine Scotia
Au cours des 25 dernières années, il y a eu une augmentation sans précédent des dons de bienfaisance au Canada. À quoi peut-on attribuer cette hausse?
La générosité et l’engagement envers la collectivité sont les principales motivations des donateurs, mais le facteur décisif a été une série d’incitatifs fiscaux encourageant le don philanthropique d’actifs. En fait, le système fiscal canadien est maintenant l’un des plus favorables du monde en ce qui a trait aux dons de bienfaisance.
Lumière sur les dons ordinaires et les dons exceptionnels
— Trust Scotia,MD La Société de fiducie Banque de Nouvelle Écosse
La majorité des Canadiens font des dons annuels à des organismes de bienfaisance, que ce soit en ligne, au bureau, dans des lieux de culte, en réponse à un télévendeur, à une sollicitation par la poste ou sur les médias sociaux, ou dans le cadre d’un événement spécial.
Ces dons « ordinaires » sont répandus et créent un sentiment de familiarité rassurante.
Toutefois, cette familiarité peut être trompeuse. Il est facile de croire que nous « connaissons bien » le monde des dons de bienfaisance, mais, dans les faits, il existe différents modèles de dons et d’outils connexes. De plus, l’habitude de verser des dons ordinaires occulte la prévalence, la complexité et l’importance grandissantes des dons « exceptionnels ».
Le fait d’explorer ces deux catégories de dons est utile pour quiconque s’intéresse aux organismes de bienfaisance aujourd’hui, mais aussi pour les particuliers qui envisagent de faire un don unique. Il est essentiel de comprendre qu’il existe un type de don plus rare, le don exceptionnel, lorsque le don planifié provient d’actifs ou d’une succession.